Hypocondrie et les maladies imaginaires

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L’hypocondrie s’apparente à une anxiété chronique et à un état d’inquiétude excessif face à son propre état de santé. Se manifestant par la crainte ou l’idée d’être atteinte d’une maladie grave, elle peut perturber la vie quotidienne. Cet état d’angoisse est souvent fondé sur des interprétations erronées de symptômes physiques. Quelle en est la cause ?

Les éléments déclencheurs de l’hypocondrie

L’hypocondrie peut être causée par divers facteurs psychologiques et se développe sur une période précise de la vie. Sa manifestation apparaît souvent suite à une maladie ou un décès dans la famille, mais également en cas de développement d’une hypocondrie dans son entourage. À noter que l’amélioration de cette pathologie se fait rapidement selon la personnalité du patient. Les personnes de nature stressée et inquiète sont, par exemple, plus assujetties au développement d’un comportement hypocondriaque.
Mis à part cela, les personnes qui gèrent mal leurs émotions et qui ont tendance à dramatiser une situation seront plus concernées. En outre, cette pathologie peut être générée par une dépression ou par un état anxieux généralisé. Elle peut aussi être due à des troubles de comportement ou d’humeur. Dans ce cas précis, la source de la maladie doit être rapidement identifiée et traitée au plus vite.

Une pathologie issue de la vie d’enfance

Il faut savoir que les habitudes en tant que nourrisson influencent l’apparition de l’hypocondrie à l’âge adulte. L’interprétation erronée des signes corporels est surtout forgée par des exemples observés ou des expériences vécues autour de soi durant l’enfance et l’adolescence. Donc, il n’est pas rare que cette maladie est observée chez tous les membres de la famille. L’excès de soins physiques et la négligence de la petite enfance peuvent, par exemple, favoriser l’angoisse hypocondriaque.
Un excès d’attention donné aux sensations physiques de la part des parents peut être intégré dans l’enfance. Cela pourra également devenir une source d’angoisse à l’adolescence et à l’âge adulte. Outre cela, Freud attribuait cette maladie comme une difficulté à appréhender la sexualité. Selon lui, ces préoccupations corporelles excessives expriment une libido non assouvie par la voie habituelle. D’autres psychanalystes pensent que cette pathologie est due à une peur de la sexualité.

Guérir l’hypocondrie, c’est possible

Parce que l’hypocondrie découle d’un bouleversement psychologique, le traitement le plus approprié est la psychothérapie cognitive et comportementale. Celle-ci peut, par exemple, être effectuée après une consultation psychologue à Soignes. Elle aidera l’hypocondriaque à exprimer ses peurs et ses inquiétudes. La consultation permettra également de comprendre et de moduler les fausses interprétations caractéristiques de l’hypocondrie.
Par ailleurs, il faut savoir qu’il n’est pas facile d’emmener un hypocondriaque chez un psy. Pour lui, sa maladie est d’ordre physique, mais non psychique. À part la psychothérapie, d’autres méthodes ont été utilisées pour aider un hypocondriaque. On compte, entre autres, la sophrologie. Celle-ci se définit comme une approche de développement personnel qui concerne l’étude de la conscience individuelle. Elle s’appuie sur la relaxation afin de se détendre. Mis à part cela, l’hypnose, l’analyse transactionnelle et la programmation neuro-linguistique sont envisageables pour soigner l’hypocondrie.